Une rédemption
Marius de Valcados & Renji.
L'empereur s'amusait à mettre une forte pression sur la blessure, mais étrangement cela ne semblait pas affecter le blessé. Dommage, pour lui et il finit par hausser un sourcil. Renji était-il encore sur l'adrénaline pour ne pas ressentir cette pression contre la jambe ou alors il en avait peut-être perdu l'usage.
« - Pourquoi il est interdit de venir se rincer l'oeil sur le corps d'un blessé? »
Une raison comme une autre pourrait-on dire et doucement il viendra se glisser a genou au-dessus de lui, le fixant dans les yeux. Ce genre lui plaisait particulièrement. Même à moitié mort ce soldat possédait encore la combativité au fond de lui.
« -Votre mort? Oh, il serait dommage de vous la donner après le discours que j'ai dû donner pour expliquer votre présence sur le sable de l'arène.»
Prenant ses aises, il viendra s'asseoir sur les cuisses de l'homme, que voulez-vous, la pièce ne contenait aucun siège et il devait bien poser ses fesses quelque part. Il le fit donc sur le seul endroit qu'il jugea opportun. À croire que lui n'avait même pas peur d'approcher un détenu accusé de trahison. Au fond, il était blessé et lui ne semblait pas très dangereux. Offrant un sourire des plus affectueux et doux, il se cala les fesses osseuses contre la chair dénudée.
« -Dites-moi très cher, comment savez-vous que je suis l'empereur? Je n'ai pas l'impression que l'arène possède les équipements pour tenir a jour les humains au niveau de l'information.»
Les robots ne regardaient pas la télévision, ni la radio. Marius se posait donc quelques questions, même plusieurs. Le dossier de Renji était rempli de petit détail et qu'il aimerait bien connaître en profondeur. Il se demandait bien pourquoi un humain avait pu être condamné et surtout depuis combien d'années, il était prisonnier de ces murs. Peut-être avait-il été transféré d'une autre cité. Les possibilités étaient plutôt nombreuses et lui n'avait que jeté des regards rapides sur son dossier. Les détails lui échappaient encore pour la plupart. De plus, il était plus pratique d'obtenir les informations provenant de la bouche de l'homme. Ensuite, il pourra vérifier s'il lui avait dit la vérité ou mentit. Cela était donc un excellent moyen de s'assurer qu'il ne lui cacherait rien. Marius aimait les gens sincères et ceux qui savaient parler d'eux sans rien cacher de leur vie antérieurs.